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HOMMAGE
à Louis Jourde
décédé le 26
avril 2011
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visiteur n°:
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"Le livre noir de l'accueil de la
petite enfance" - "Pendant qu'ils comptent les morts"
- "Ma princesse est atteinte de
leucodystrophie" - "Main basse sur l'école publique"
- "La République contre son école" -
"Une histoire Un grand frère"
Septembre 2010
Depuis quelques mois, on assiste, en ce champ de l'accueil dans la petite
enfance, comme en bien d'autres d'ailleurs, à une efflorescence de projets et de
réformes qui s'affichent comme autant de velléités, d'améliorations et de
rénovation, tant au niveau gestionnaire, économique, que sur le plan de la
demande sociale ou psychologique. Mais derrière ces annonces, ces effets de
tapage auxquels nous ne nous habituerons décidément pas, c'est tout le secteur
de la petite enfance qui est promis à de radicales transformations. L'État se
désengage, promeut, résout - à sa façon, dessinant ainsi le type d'homme et de
société de demain -, dénie les acquis de la recherche et de l'expérience,
sous-traite des valeurs fondamentales, fait l'économie des débats et du
dialogue. Et les professionnels, expérimentés et engagés, se montrent
aujourd'hui déconcertés, suspicieux, irrités, prompts à réagir.
Ce livre interroge par le détail cette nonpolitique de l'accueil de la petite
enfance actuellement promue. Mais au-delà de la seule polémique ou de la simple
dénonciation, il propose de nouvelles pistes de réflexion et surtout des
propositions et des expériences originales qui engagent à une profonde refonte
des esprits et des pratiques en ce domaine si précieux pour le développement de
l'enfant et son entrée en citoyenneté...
ce livre, avec une contribution du collectif, est sorti
le 19 août.
Il peut nous être fort utile dans les semaines à venir.
Bonne lecture
Birgit Hilpert, CGT Petite Enfance
Livre noir de l'accueil de la petite enfance - Le - 1001 bb
n°111
Patrick BEN SOUSSAN (ed)
Co-Auteurs :
Joss BERGER TANCEREL -
Fabienne BERNES -
Marie-laure CADART -
COLLECTIF PAS DE BEBE A LA CONSIGNE -
Boris CYRULNIK -
Patricia DENAT -
Helene DUTERTRE-LE PONCIN -
Philippe DUVAL -
Jean EPSTEIN -
Agnes FLORIN -
Anne-marie FONTAINE -
Sylviane GIAMPINO -
Saul KARSZ -
Maryvonne PAUL -
Laurence RAMEAU -
Miriam RASSE -
Sylvie RAYNA -
Helene RICAUD-DROISY -
Nicole SIMON -
Marie-paule THOLLON BEHAR -
Serge TISSERON -
En librairie : 19.08.2010
1001 BB - collection dirigée par Patrick Ben Soussan
(bensoussanp@marseille.fnclcc.fr )
ISBN : 978-2-7492-1255-5
EAN : 9782749212555
11.5 x 16 - 344 pages
12.00 €
MAI 2010:

Avril 2010:
Comme France Soir l'explique dans son édition du 14 avril, "Pendant qu'ils comptent les morts",
est le livre choc que bien des salariés de France Télécom (ils sont 100 000),
mais aussi beaucoup de Français, vont sans doute lire.
L'idée de cet ouvrage est venue en écho des
échanges menés depuis plusieurs années entre Marin Ledun, ancien salarié de
France Télécom, et Brigitte Font le Bret, médecin psychiatre. Le livre constitue
un témoignage de ce qui se passe et s'est passé à France Télécom ou dans
d'autres d'entreprises, du point de vue des salariés. Pression managériale,
stress, humiliation..., il tente de décrire les tenants et les aboutissants du
mal-être au travail, de mettre en lumière la dimension pathogène de
l'organisation managériale et de comprendre comment des salariés en sont arrivés
à se tuer pour mettre un terme à leurs souffrances.
Pour lire l'article de
France Soir :
http://www.francesoir.fr/chez-france-telecom-le-cauchemar-continue
"Pendant qu'ils comptent les morts"
est d'ores et déjà disponible en librairies et sur le site de l'éditeur:
http://www.la-tengo.com
Merci d'en parler autour de vous.
Cordialement,
---
Frédéric Houdaille
Fondateur/gérant
de H2 COM et des Editions La Tengo
H2 COM - La Tengo
174, rue du
Temple 75003 Paris
T. : 01 42 74 38 75
M. : 06 20 02 25 26
F. : 01
42 74 38 35
fhoudaille@la-tengo.com
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Voici une information sur le 3è
livre écrit par Martine Silberstein, une militante assistante sociale investie
dans le domaine du handicap; il est édité aux éditions L'Harmattan.
Merci de diffuser largement cette info autour de vous !
MA PRINCESSE EST ATTEINTE DE
LEUCODYSTROPHIE
Témoignage d'amour d'une mère
à sa fille
Martine Silberstein
Collection Au-delà du
Témoignage
ISBN : 978-2-296- 11204-9 ; 68
pages ; Prix éditeur 10 ?
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septembre 2008:
Main basse sur l'école publique
par Eddy Khaldi et Muriel Fitoussi
(Editions Démopolis – 224 p., 20€)
CETTE rentrée, sur fond de suppressions massives de postes,
et avec une carte scolaire assouplie (avant d'être démantelée), est un
couronnement pour Xavier Darcos.
En 1992, alors inspecteur général de l'Education nationale,
il fondait, avec quelques hauts fonctionnaires du ministère, la très droitière
association Créateurs d'école. Aujourd'hui, il est ministre, son ami Dominique
Antoine, autre adhérent de cette association, est le conseiller culture du
Président. Quant à Maurice Quénet, qui en faisait partie aussi, il est devenu
recteur de Paris. Mais il est également connu pour avoir occupé, dans les années
75, un poste de secrétaire au Club de l'Horloge.
Petit rappel : le rêve de ce club, boîte à idées de
l'extrême droite, était l'intégration du FN dans une alliance de gouvernement!
L'idée d'une suppression de la carte scolaire, dada de Darcos, est d'ailleurs
apparue poux la première fois en 1984, dans une lettre de Le Pen aux parents
d'élèves. C'est l'un des « détails » que rappellent les auteurs de « Main
basse sur l'école publique », un livre, sorti fin août, qui dresse le portrait
des mauvaises fréquentations du ministre. Vincent Laarman, par exemple,
correspondant français d'un lobby américain intitulé Alliance for the Separation
of School and State et président de SOS Education. Cette association, très
influente au ministère de l'Education, a lancé la campagne pour le service
minimum à l'école. Laarman est aussi un fidèle disciple de Philippe Nemo,
cofondateur de... Créateurs d'école et pourfendeur du « monopole scolaire »
(comprendre l'école publique).
Autre source d'inspiration pour Darcos, selon les auteurs du
livre, Emmanuelle Mignon, la toute proche conseillère de Sarko qui vient de
quitter le Château et qui, dès 2004, proclamait « Je suis pour une
privatisation totale de l’Education nationale. »
En attendant cet heureux jour, l'enseignement privé, à 90 %
catho, se taille la part du lion. Le livre dresse la liste impressionnante de
tous les petits et gros cadeaux qui lui ont été faits depuis le retour de la
droite, en 2002.
Intronisé chanoine de Latran en décembre 2007, Sarko
expliquait que « l'instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ». Tant
que le curé ne remplace pas l'instit' !
« Le Canard enchaîné » - mercredi 10 septembre 2008
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« La République contre son école »
« La mise à mort de l'école laïque est
désormais enclenchée. Cet essai se veut un complément utile
[au livre Main basse sur l'école publique]
pour démontrer et décrypter le
rôle joué […] par le recours de plus en plus fréquent à l'enseignement
privé sous contrat, essentiellement confessionnel et à 96 % catholique
», écrivent Eddy Khaldi, enseignant et militant syndicaliste et
associatif et Muriel Fitoussi, journaliste spécialisée dans les sujets
de politique et de société, dans le livre « La République contre son
école » (1).
« L'enseignement privé sous contrat, par son mode de gestion
entrepreneurial, sa logique contractuelle, ses pratiques de recrutement
des élèves et des personnels, se prête complaisamment, en réalité, à un
rôle de support expérimental, véritable catalyseur d'une privatisation
en marche du service public d'éducation. Opération menée par l'État, qui
a pourtant l'obligation constitutionnelle de l'organiser », déplorent
les auteurs.
« DÉSENGAGEMENT PROGRAMMÉ » DE L'ÉTAT
« Luc Chatel, à qui est aujourd'hui confiée la charge de ce
désengagement programmé, ose, sans vergogne, à l'occasion de l'une de
ses désormais rituelles visites de rentrée dont il réserve le privilège
à des établissements confessionnels, développer ce nouvel évangile : 'On
me dit que ça va tellement mal dans l'enseignement public que les
Français seraient une majorité à mettre leurs enfants dans le privé. Je
réponds que l'enseignement privé sous contrat fait partie du service
public…' » (AEF n°155471),
rapportent les deux auteurs.
« Le ministre de l'Éducation n'est-il pas le premier responsable de
cette présupposée débacle ? Ce constat iconoclaste, hors de toute
mesure, interroge : cynisme incroyable ? Maladresse, peut-être calculée
? Quoi qu'il en soit, Luc Chatel résume et révèle ici avec limpidité, en
deux petites phrases, la stratégie d'ensemble et les intentions
actuelles de son ministère. Dans cet aveu, se lit, non plus entre les
lignes mais dans le texte même, ce désengagement actuel de l'État envers
son service public d'éducation et l'instrumentalisation libérale à
laquelle participe l'enseignement catholique. »
« MISE EN ŒUVRE DES GRANDS PRINCIPES RÉPUBLICAINS »
Dans leur conclusion, Eddy Khaldi et Muriel Fitoussi adressent un
message à l'opposition : « La gauche, elle, ne saurait continuer, à
moins d'abandonner les principes qui la fondent, à faire de
l'électoralisme à courte vue et à ne pas voir, cachée derrière ce débat
Public-privé, la privatisation rampante dans laquelle est en train de
sombrer l'Éducation nationale, ni les risques encourus pour la laïcité
de l'école et de la République. »
« L'opposition a le devoir d'accomplir ce que l'on attend d'elle, à
savoir, la mise en œuvre des grands principes républicains qui ont pour
horizon une réelle égalité, et l'unification de la culture commune par
la laïcité. Cette valeur universelle, et si fondamentale, destinée à
intégrer toutes les diversités, par l'accès qu'elle rend possible, pour
chaque citoyen en devenir, appréhendé comme libre et autonome, au
développement et l'épanouissement individuel. Mais aussi, l'une n'étant
pas exclusive de l'autre, par une meilleure préparation, à l'insertion
dans le monde du travail. Avant que d'aborder le 'quoi' et le 'comment'
enseigner, le politique a le devoir de s'interroger d'abord, sur le
'pourquoi enseigner', qui s'impose à la base d'un authentique débat
citoyen sur l'éducation. »
SUPPRIMER LE FINANCEMENT PUBLIC DE L'ENSEIGNEMENT PRIVÉ
« L'autre enjeu majeur actuel, pour le futur du vivre ensemble
républicain, porte sur les conséquences d'une 'laïcité positive' qui
dans les faits, tente d'aider la religion catholique à revenir dans
l'espace institutionnel commun par le truchement du système éducatif »,
estiment Eddy Khaldi et Muriel Fitoussi. « Or, la laïcité est bel et
bien consubstantielle à l'idée d'État républicain. La séparation de
l'État et de la religion, avec toutes les conséquences que ce principe
imprescriptible implique sur les institutions, doit être préservée, et
de façon plus impérieuse encore, qu'il s'agit ici d'éducation. L'on ne
saurait tolérer une laïcité qui deviendrait 'positive' pour le seul
enseignement catholique et dans le même temps 'répressive', pour la
visibilité d'autres religions. »
« Dans les années qui viennent le devenir de l'école est en jeu. C'est
aujourd'hui et maintenant, que l'école est l'enjeu d'un débat entre une
conception républicaine de l'égalité des citoyens par la voie de
l'universalité laïque, et une conception marchande issue de l'idéologie
de la concurrence économique », affirment les deux auteurs. Aussi selon
eux, puisque « les établissements d'enseignement privés épousent et
incarnent, de par leur nature, une vision purement économique. C'est
leur raison d'être, leur finalité. IIs souhaitent s'émanciper de la
tutelle de l'État. Dès lors, il convient, par la suppression de leur
financement public, de leur rendre cette 'liberté'. »
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(1) « La République contre son école »,
Eddy Khaldi et Muriel Fitoussi, éditions Demopolis, 2011, 336
pages - 21 euros. ISBN : 978-2-35457-034-7 |
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