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PROMOTION d'échelon des professeurs
certifiés Années: 2015-2016 - 2014/2015 - 2013/2014 - 2012/2013 -2011/2012 - 2010/2011 - 2009/2010 - 2008/2009 -
PROMOTIONS 2015/2016 (capa du 9 novembre 2016)
DECLARATION DES ELUS CGT EDUC’ACTION A LA CAPA du lundi 9 novembre 2015.
Le point d’indice, référence dans le calcul des traitements des fonctionnaires, continue de stagner en 2015. Plus qu’une stagnation de la rémunération, c’est en fait une baisse de salaire qui avance à peine masquée en raison de l’augmentation des prix. En effet, le pouvoir d’achat des enseignants apparaît aujourd’hui largement dégradé dans un contexte de crise du recrutement : le système éducatif exige de ses candidats une formation de plus en plus élevée. Pourtant, la reconnaissance salariale et sociale des enseignants est en forte baisse. Le seul espoir de voir leur salaire augmenter est l’avancement d’échelon. Or cet avancement de carrière est soumis à l’arbitraire malgré un réel effort des corps d’inspecteurs que nous notons à travers les dates d’inspection des documents fournis. Nous ne pouvons malgré tout pas parler d’un véritable accompagnement dans la pratique pédagogique des enseignants tant ces visites sont espacées et n’ont pour but que l’avancement, par la force des choses, alors qu’un accompagnement beaucoup plus présent serait bénéfique pour tous. Donnons un chiffre significatif : 170 promouvables n’ont pas été inspectés depuis plus de cinq ans voire, pour certains, plus de dix ans : sont-ils moins méritants ? D’autre part, face aux évaluations, nos collègues nous font part, trop souvent, de leur sentiment d’incompréhension, d’arbitraire ou de favoritisme. En effet, faire son travail consciencieusement ne suffit pas toujours pour prétendre à une note administrative et pédagogique sinon maximum du moins correcte. L’étude du tableau d’avancement met en évidence, cette année encore, certaines disparités. Nous constatons des différences importantes entre disciplines qui ne peuvent se justifier uniquement par les qualités des enseignants : par exemple, seulement 39% des enseignants de lettres modernes promouvables ont été promus au choix ou au grand choix quand 61% des enseignants de mathématiques l’ont été, si l’on choisit deux disciplines comparables en terme d’effectifs. De telles différences démontrent le caractère injuste de ce système. On peut d’ailleurs se poser une question au regard de ce chiffre : lors d’une précédente CAPA, au printemps dernier, nous avons été alertés par le fait qu’une demande de placement en CLD, congé de longue durée, sur deux, provenait d’un enseignant de lettres modernes ; y aurait-il un lien entre le manque de reconnaissance et les difficultés rencontrées par ces professeurs ? Il nous semble indispensable que les services du Rectorat creusent cette question au moment où le recrutement de ces mêmes personnels est de plus en plus problématique. De même, les inspecteurs ont tendance à visiter plus fréquemment les établissements de Clermont-Ferrand ou d’autres villes accessibles de notre région (Vichy ; Moulins ; Montluçon ; Aurillac ; Le Puy-en-Velay…), faute de disponibilité, leurs missions devenant plus administratives et ne leur laissant pas le temps nécessaire à ce qui devrait être le cœur de leur travail.
Ce système, injuste par principe mais aussi en raison d’un principe de réalité qui favorise notamment certains lieux ou certaines disciplines, n’a pour but que de permettre à l’Etat de faire des économies en divisant les personnels et en laissant croire que certains sont « meilleurs » et sont « récompensés » alors que la majorité des collègues fait consciencieusement son travail, ni plus ni moins que dans les autres professions. Nous le répétons : une gestion qui n’a pour but que de diminuer les coûts est inacceptable si on envisage une Education de qualité au service de tous. Plus largement, la rémunération à la performance est antinomique de la notion de service public. Qu’il nous soit permis ici puisque l’on évoque le service public d’exprimer notre inquiétude sur la volonté de pérennisation d’un service public national d’éducation avec la tentative du gouvernement d’imposer par la force une réforme des collèges qui ne tient aucun compte des réalités du terrain et qui, hypocritement, veut faire croire qu’elle permettra d’aider les élèves en difficultés dans des classes toujours plus surchargées et avec un accompagnement personnalisé à 30 !
Pour conclure, la CGT revendique un avancement de carrière unique et donc identique pour tous les enseignants basé sur la vitesse de l’actuel avancement au Grand Choix. Et s’oppose à la "carrière au mérite", aux primes individualisées et à la multiplication des heures supplémentaires. Elle demande une refonte des grilles de salaires et la revalorisation du point d'indice. Et ce n’est pas la proposition actuelle du gouvernement, le PPCR, qui répond à ses revendications. Comme pour la réforme des collèges, le parcours professionnel carrière rémunération, n’est pas proposé pour négociation mais imposé par la force puisque sa signature conditionne la participation aux négociations.
Les élus certifiés CAPA.
DECLARATION DES ELUS CGT EDUC’ACTION A LA CAPA du mercredi 12 novembre 2014.
Le point d’indice, référence dans le calcul des traitements des fonctionnaires, continue de stagner en 2014. Plus qu’une stagnation de la rémunération, c’est en fait une baisse de salaire qui avance à peine masquée en raison de l’augmentation des prix. En effet, le pouvoir d’achat des enseignants apparaît aujourd’hui largement dégradé dans un contexte de crise du recrutement : le système éducatif exige de ses candidats une formation de plus en plus élevée. Pourtant, la reconnaissance salariale et sociale des enseignants est en forte baisse. Le seul espoir de voir leur salaire augmenter est l’avancement d’échelon. Or cet avancement de carrière est soumis à l’arbitraire malgré un réel effort des corps d’inspecteurs que nous notons à travers les dates d’inspection des documents fournis (Une fois tous les cinq ans en moyenne). Nous ne pouvons malgré tout pas parler d’un véritable accompagnement dans la pratique pédagogique des enseignants tant ces visites sont espacées et n’ont pour but que l’avancement, par la force des choses, alors qu’un accompagnement beaucoup plus présent serait bénéfique pour tous. La solution consisterait à déconnecter l’avancement de carrière et la notation. Nous l’avons déjà dit et nous continuons à le faire : ce système injuste n’a pour but que de permettre à l’Etat de faire des économies en divisant les personnels et en laissant croire que certains sont « meilleurs » et sont « récompensés » alors que la majorité des collègues fait consciencieusement son travail. Nous le répétons : une gestion qui n’a pour but que de diminuer les coûts est inacceptable si on envisage une Education de qualité au service de tous.
C’est pourquoi la CGT-Educ’action sera mobilisée le 15 novembre contre l’austérité et le 18 novembre aux côtés d’autres organisations syndicales, pour défendre le pouvoir d’achat.
Pour rappel, la CGT revendique:
- le passage d’échelon au GRAND CHOIX pour tous les enseignants ; - une augmentation salariale immédiate pour tous les salariés de l’Education Nationale de 70 points d’indice soit environ 300 euros ; - le retour à un système d’indexation automatique de la valeur du point sur l’inflation ; - une revalorisation complète de la grille indiciaire des personnels de l’Éducation nationale; - un indice minimum fonction publique équivalent à un SMIC de 1700 € bruts.
Les élus certifiés CAPA.
DECLARATION DES ELUS CGT EDUC’ACTION A LA CAPA du vendredi 8 novembre 2013. Le point d’indice stagne depuis juillet 2010. Aucune revalorisation : le pouvoir d’achat des enseignants et de tous les fonctionnaires continue de diminuer. Parallèlement, on demande toujours plus aux salariés. Ainsi, pour prendre un exemple emblématique, les cours du lundi de pré-rentrée doivent avoir lieu mercredi 13 novembre 2013 : au nom de quoi, les collègues devraient-ils “rattraper“ une journée déjà travaillée ? De plus, les conditions de travail se dégradent d’année en année, les effectifs par classe sont toujours plus nombreux. Les collègues n’en peuvent plus. Leur seul espoir de voir leur salaire augmenter est l’avancement d’échelon. Or cet avancement de carrière est soumis à l’arbitraire malgré un réel effort des corps d’inspecteurs que nous notons à travers les dates d’inspection des documents fournis.. Nous ne pouvons malgré tout pas parler d’un véritable accompagnement dans la pratique pédagogique des enseignants. Nous estimons qu’il est nécessaire de repenser l’évaluation. Pour des raisons similaires, nous étions opposés au projet de réforme qui voulait donner le pouvoir de cet avancement au seul chef d’établissement. Cette réforme, heureusement abandonnée, aurait renforcé son caractère aléatoire. La solution consisterait à déconnecter l’avancement de carrière et la notation. Nous l’avons déjà dénoncé et nous continuons à le faire : ce système injuste n’a pour but que de permettre à l’Etat de faire des économies en divisant les personnels et en laissant croire que certains sont « meilleurs » et sont « récompensés » alors que la majorité des collègues fait consciencieusement son travail. LA CGT revendique donc : - le passage d’échelon au GRAND CHOIX pour tous les enseignants ; - une augmentation salariale immédiate pour tous les salariés de l’Education Nationale de 70 points d’indice soit environ 300 euros ; - le retour à un système d’indexation automatique de la valeur du point sur l’inflation ; - une revalorisation complète de la grille indiciaire des personnels de l’Éducation nationale; - un indice minimum fonction publique équivalent à un SMIC de 1700 € bruts. Les élus certifiés CAPA. ----------------------------------------------------------------------------------------------------
EXTRAIT de la déclaration des élus de la CGT Educ’action à la CAPA En mars 2012, le point d’indice a perdu 13% par rapport à l’inflation depuis janvier 2000 et, sur l’ensemble de la période, l’inflation est sur une pente de +2,1 % par an alors même que le point d’indice, avant son blocage déclaré de juillet 2010, n’avait évolué en moyenne que de 0,8% par an. Pour les personnels enseignants, rien ne change, 2013 sera à l’identique de 2012 et 2011 : aucune revalorisation n’est envisagée ! Pire, l’augmentation programmée des cotisations retraite va amputer le pouvoir d’achat de ces personnels déjà bien dégradé. En conséquence, le seul espoir d’augmentation de salaire des enseignants passe encore et toujours par une promotion d’échelon. Nous l’avons déjà dénoncé et nous continuons à le faire : ce système injuste n’a pour but que de permettre à l’Etat de faire des économies en divisant les personnels et en laissant croire que certains sont « meilleurs » et sont « récompensés » alors que la majorité des collègues fait consciencieusement son travail.
Pour plus de justice, la CGT Educ’action revendique : -une augmentation salariale immédiate pour tous les salariés de l’Education Nationale de 70 points d’indice soit environ 300 euros ; -le retour à un système d’indexation automatique de la valeur du point sur l’inflation ; -une revalorisation complète de la grille indiciaire des personnels de l’Education Nationale ; -un indice minimum fonction publique équivalent à un SMIC de 1700 euros bruts -le passage d’échelon au GRAND CHOIX pour tous les enseignants.
Tableau réalisé avec les données informatique Aidop (des changements ont pu intervenir)
Déclaration de la CGT Éduc’action à la CAPA certifiés du 13 décembre 2011
Les élections professionnelles d'octobre 2011 ont permis d'élire les nouveaux représentants des personnels aux commissions paritaires. Mais nous déplorons encore une fois les conditions dans lesquelles se sont déroulés les scrutins ; montrant la légèreté et le déni de démocratie dont le ministère de l'Éducation nationale a fait preuve en imposant, unilatéralement, cette nouvelle procédure de vote exclusivement sur Internet. Ce processus complexe, mal maîtrisé dans la Fonction publique, a entraîné une chute vertigineuse de 20 % du taux de participation.
Aujourd’hui, la commission paritaire se réunit pour l’avancement d’échelon des enseignants, qui reste, de fait, le seul moyen de voir son salaire évoluer… pour les considérés « plus méritants », critère, en fait bien peu objectif, tant est devenu complexe le métier d’enseignant.
En outre, le ministre a annoncé, dans un contexte marqué par des suppressions massives de postes et le blocage des salaires des fonctionnaires, une "revalorisation" pour certains personnels de l'Éducation nationale. Nous remarquons que le ministre a omis de consulter les organisations syndicales. La méthode illustre bien la réalité actuelle du dialogue social au ministère de l'Éducation nationale. Cette "revalorisation" se limite à faire franchir la barre des 2 000 € brut, à partir de février 2012, pour les enseignants "débutants" du 3e au 5e échelon. Rappelons que sur 1 million de personnels de l'Éducation nationale, cette mesure concerne moins de 15 % d'entre eux.
La CGT Éduc'Action considère qu'une réelle revalorisation est indispensable pour compenser la baisse du pouvoir d'achat des fonctionnaires. Celle-ci doit concerner l'ensemble des personnels, ce qui est loin d'être le cas ici.
Une fois de plus le ministre a choisi d'opposer les personnels déjà divisés entre ceux qui « passent au grand choix », et ceux qui se contentent de « l’ancienneté », en créant une « distinction supplémentaire» : la masterisation !
La CGT Éduc'Action revendique un avancement de carrière identique pour tous les enseignants, le droit à une formation initiale et continuée de qualité, ce qui implique l'abrogation de la réforme de la masterisation des concours.
Les organisations syndicales ont été informées du projet de modification des modalités d’évaluation des personnels enseignants par voie de presse. Le ministère semble pressé de boucler au plus vite ce dossier avec une application possible dès la rentrée 2012... Là encore, la réalité du dialogue social a été malmenée. Pour la CGT, le projet publié est inacceptable, tant sur la forme que sur le fond. Ce texte relève, une fois de plus, d’une volonté de mise en concurrence des personnels entre eux. C’est la mise en place de l’individualisation de la gestion au mérite et de la culpabilisation comme méthode de gestion des personnels. Même si l’évaluation par une seule inspection était contestable, elle avait le mérite d’évaluer le cœur du métier, la pédagogie et le travail en classe devant les élèves. Aujourd’hui, la mise en pratique de l’enseignement devient secondaire dans l’évaluation. L’enseignant sera jugé prioritairement sur les projets collectifs, sur son implication au sein de l’établissement, sur « sa manière de servir» (selon le projet de décret). « La conformité aux orientations prise par les instances de l’établissement » sera aussi évaluée. Ainsi l’accord des enseignants avec les projets d’établissements, les contrats d’objectifs, sera une condition d’une « bonne évaluation ». Ces contrats ne sont en rien démocratiques, ils sont imprégnés des différentes contre-réformes libérales visant à la casse du service public d’éducation en cours depuis plusieurs années (socle commun au collège, réforme du lycée, bac pro en 3 ans…). Le chef d’établissement devient le seul à proposer des noms pour l’avancement. Le supérieur hiérarchique côtoyé quotidiennement aura donc un moyen de pression favorisant l’autoritarisme. On voit bien là une mise au pas du corps enseignant. Après le succès de la grève dans l’Éducation du 27 septembre 2011, le ministre n'a apporté aucune réponse aux revendications des personnels. Ainsi le budget voté à l'Assemblée nationale, non seulement, prévoit au moins 14 000 suppressions d’emplois à la rentrée 2012, qui s’ajoutent aux 66 000 depuis 2007, mais les députés ont décidé une diminution supplémentaire de 20 millions d'euros, dont 11 millions destinés aux bourses des élèves et 2 millions destinés aux fonds sociaux.
Par ailleurs, les personnels voient leurs conditions de travail se dégrader de jour en jour, la souffrance au travail qui se développe dans l’Éducation nationale en est la conséquence. La CGT Éduc’action et d'autres organisations syndicales ont d'ailleurs écrit au ministre pour demander l'ouverture de discussions sur les conditions de travail.
Pour toutes ces raisons, la CGT Éduc’action
appelle les personnels
CAPA de novembre 2010 (déclaration - analyses) INJUSTICES, çA CONTINUE : injustice de la réforme des retraites, injustice des réformes en cours dans l’éducation, injustice de l’augmentation des cotisations retraites pour les fonctionnaires, injustice du gel des points d’indice ; c’est encore à l’injustice1 que nous sommes confrontés dans cette commission sur l’avancement d’échelon. Avec le gel des salaires des fonctionnaires2 du 1er juillet 2010 à 2013, soit une nouvelle baisse de 6 % du point d'indice, point d'indice qui a déjà perdu 9 % de sa valeur entre 2000 et 2010, soit 14% depuis 1984… Avec le passage du taux salarié de cotisation retraite de 7,85 % à 10,55 %, soit 3 % de baisse de pouvoir d'achat supplémentaire… S’appuyant sur le « travailler plus pour gagner plus », le gouvernement actuel considère que les fonctionnaires de l’éducation nationale doivent faire des heures supplémentaires pour voir leur salaire s’améliorer avec dans le même temps un autre objectif qui est la suppression d’un fonctionnaire sur deux… A l’enseignant qui sait que des heures en plus ne sont pas compatibles avec un travail de qualité, il ne reste que la PROMOTION D’ECHELON3 pour espérer voir son salaire augmenter. Et cela, nous ne pouvons l’accepter !!! Quoi de plus aléatoire que cette promotion au mérite qui dépend beaucoup trop de l’implantation géographique du fonctionnaire et de la disponibilité de son inspecteur ! Une nouvelle fois, l’URSEN-CGT Educ’action met en lumière ce manque d’équité dans l’avancement de la carrière des enseignants. On prétend valoriser l’investissement pédagogique et personnel, le parcours et la formation professionnelle, mais en réalité on ne perçoit aucune transparence, aucune équité dans les promotions d’échelon ou le passage à la Hors classe. Nous demandons l’arrêt de cette notation infantilisante, qui de surcroît, ne règle pas le problème des enseignants en difficulté, mais ne fait que les fragiliser davantage et les décourager. Le corps des inspecteurs serait bien plus efficace s’il n’avait que le rôle de conseiller pédagogique et non celui de juge (qui donne une appréciation du travail de l’enseignant sur la base d’une inspection, d’une heure, une fois tous les 3 - 5 ans dans le meilleur des cas !) Quant au rôle des Chefs d’Etablissement, la CGT Educ’action ne le considère pas comme celui « du premier des pédagogues », contrairement aux affirmations de Monsieur le Recteur devant les stagiaires IUFM à la rentrée de septembre. Et nous nous inquiétons des réformes futures4 qui vont augmenter le pouvoir des Chefs d’Etablissement et risquent de baser cette promotion sur des critères de plus en plus « obscurs ». Le système actuel n’a qu’un objectif d’économies budgétaires au niveau du corps enseignant, le plus représenté dans l’éducation nationale. Et si, d’ailleurs, le système en place était si parfait il serait appliqué à tous les corps y compris à ceux des cadres de l’éducation nationale ! Or, si on regarde, par exemple, celui les Chefs d’Etablissement, leur promotion n’est pas basée sur le mérite … Pourquoi un traitement différent pour les enseignants ? 5 La CGT réaffirme son attachement à la qualification collective des personnels et au traitement égalitaire des carrières. Nous revendiquons une carrière basée sur trente ans pour tous les titulaires, avec 15 échelons dont les premiers sont accélérés, ce qui permettrait la suppression de la hors classe. Les élus CGT Educ’action aux CAPA
- 1 : réponse du représentant du Recteur par délégation : « Le mot injustice est excessif ! Chacun joue son rôle et celui des inspecteurs est d’inspecter » revenir au texte - 2 : réponse du représentant du Recteur par délégation: « Les enseignants sont pourtant privilégiés, car ce sont les seuls fonctionnaires à avoir obtenu une revalorisation de salaire ». (Note de la CGT : cette revalorisation ne concerne que les premiers échelons et ne compense pas la perte du pouvoir d’achat ni le fait que les stagiaires rentrent un an plus tard dans le métier du fait de la mastérisation) revenir au texte - 3 : réponse du représentant du Recteur par délégation : « L’effet des promotions sur le budget de l’Etat est considérable, et le Pays fait un gros effort pour ça ».revenir au texte - 4 : réponse du représentant du Recteur par délégation : « On ne sait pas ce que vont donner ces réformes, si ce n’est une complication du travail. Mais nous assumerons nos responsabilités pour « plus de justice » SIC . Il faut faire confiance au Législateur qui est « plein de bon sens » re-SIC revenir au texte - 5 : réponse du représentant du Recteur par délégation : « La notion de mérite est inscrite dans les statuts des enseignants… »
Nous renouvelons cette année encore notre opposition au principe de la promotion au mérite, qui ne permet pas à terme d’assurer l’accès à la grille de rémunération hors classe à l’ensemble des personnels. L’évolution de la carrière est principalement liée à la prérogative de notation des inspecteurs et des chefs d’établissement. Il est indispensable que soit clarifiés par tous les chefs d’établissement les critères d’évaluation relatifs à la notation administrative et que tous respectent la grille. Trop souvent, nos collègues nous font part de leur sentiment d’incompréhension, d’arbitraire ou de favoritisme. Nous insistons fortement pour signaler que la très grande majorité des professeurs travaille de façon dévouée. Or, aujourd’hui, faire son travail consciencieusement ne suffit pas pour prétendre à une note administrative et pédagogique maximum. L’étude du tableau d’avancement de cette année, met en évidence certaines disparités. Nous constatons des différences importantes entre disciplines qui ne peuvent se justifier uniquement par les qualités des enseignants : 5 disciplines n’atteignent pas les 30% de grand choix attendus. Parmi elles, l’histoire-géographie avec 20,54%. De telles différences démontrent l’inégalité de traitement engendré par le système. De même, on constate des disparités au niveau des départements. La Haute-Loire enregistre des promotions bien inférieures aux autres départements (là encore, on est en-dessous des 30% de grand choix). Les collègues de ce département éloigné de la capitale régionale ne peuvent que constater le manque de suivi de leur carrière. Ainsi, le principe actuel encourage la division des personnels avec des conséquences sur le travail d’équipe, sa cohérence et donc son efficacité. Plus largement, la rémunération à la performance est antinomique de la notion de service public. Pour toutes ces raisons (de principe et de réalité), le système mis en place est donc injuste et ne se justifie pas. C’est pourquoi, pour conclure, la CGT Educ’Action réaffirme son attachement à la qualification collective des personnels, au traitement égalitaire des carrières, et son opposition à toute mesure d’individualisation.
Une nouvelle fois, l’URSEN-CGT Educ’action met en lumière le manque d’équité dans l’avancement de la carrière. En effet, la carrière dépend du mérite et relève de l’arbitraire. On prétend valoriser l’investissement pédagogique et personnel, le parcours et la formation professionnelle, mais en réalité on ne perçoit aucune transparence, aucune équité dans les promotions d’échelon ou le passage à la Hors classe. La CGT réaffirme son attachement à la qualification collective des personnels et au traitement égalitaire des carrières. Nous revendiquons une carrière basée sur trente ans pour tous les titulaires, avec 15 échelons dont les premiers sont accélérés, ce qui permettrait la suppression de la hors classe.
Pour être promus ce janvier 2009, il vous fallait cette année un barème de :
Pour les futurs promouvables, n’hésitez pas à interpeller votre inspecteur –par écrit- pour solliciter une inspection, qui, normalement, ne peut que voir augmenter votre note pédagogique. En particulier à partir du 8eme échelon où les écarts entre Ancienneté et Grand choix sont importants.
voir aussi PROMOTION: Tableau d'Avancement d'échelon des personnels des 1er et 2eme degrés ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Conseils aux collègues « Non Promus »
Votre barème est l’addition de votre note administrative (/40) + votre note pédagogique (/60) Si vous souhaitez faire évoluer votre barème : Pour la note pédagogique : Nous vous conseillons vivement de demander une inspection, par écrit, s/c de votre proviseur (voir exemple de courrier ) l’année scolaire avant votre éventuelle promotion (pour trouver cette date, aidez vous de notre tableau ci-dessous, la date de départ étant celle de votre dernière promotion d’échelon), car l'augmentation régulière de la note administrative ne suffit pas à assurer une promotion à la vitesse la plus rapide. Pour la note administrative : Nous vous conseillons de rencontrer votre proviseur si sa note ne vous convient pas, et si cette entrevue ne débouche sur rien, de contester officiellement cette note et de demander au Recteur une « Révision de note administrative ». Envoyez aux élus paritaires une copie de votre demande afin qu’on puisse vous défendre lors de la CAPA « Révision de note administrative » Nota : la note pédagogique ne peut-être révisée.
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