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Stagiaires - Etudiants en ESPE : TELECHARGEZ LE 8 PAGES SPECIAL RENTREE DES STAGIAIRES 2013/2014 JUIN 2013: Note de la CGT Éduc’action concernant le projet de modification des statuts particuliers de certains personnels enseignants et d’éducation relevant du ministre de l’Education nationale redéfinissant le dispositif de recrutement et de formation qui leur sera applicable à compter de la session 2014 des concours Le ministère de l’Éducation nationale a présenté le mercredi 5 juin 2013 son projet de décret et l'a mis à l'ordre du jour du Comité Technique Ministériel (CTM) du lundi 17 juin 2013. Nous vous transmettrons, à l'issue du CTM, le projet de décret. Vous trouverez, ci-dessous, les principaux éléments mis au débat. Cette note a été réalisée à partir du travail de synthèse de Jean-Pierre Devaux et du compte-rendu de la réunion du 5 juin 2013 de Nadine Castellani et Philippe Péchoux. Nous vous invitons à faire remonter vos remarques et commentaires.
Matthieu Brabant, secrétaire national de la CGT-Éduc'action ---------- Ce projet de décret modifie en profondeur les modalités de recrutement, de nomination, de classement, de titularisation et de formation initiale des Conseillers Principaux d’Éducation (CPE), des Professeurs Certifiés, des Professeurs d’Éducation Physique et Sportive (PEPS), des Professeurs des Écoles (PE), des Professeurs de Lycée Professionnel (PLP) et, dans une moindre mesure, des Professeurs Agrégés et des Directeurs de Centre d’Information et d’Orientation (Dir. CIO) et Conseillers d’Orientation-Psychologues (COPsy).
Concernant le recrutement, les personnels cités en référence ci-dessus (sauf Agrégés, DCIO et COPsy) pourront dorénavant présenter le concours externe, les candidats, qui, à la date de publication des résultats d'admissibilité : · Justifient au minimum d’une inscription en première année d'études en vue de l'obtention d'un master ; · ou remplissent les conditions pour s'inscrire en dernière année d'études en vue de l'obtention d'un master ou d'un titre ou diplôme reconnu équivalent ; · ou justifient qu'ils sont inscrits en dernière année d'études en vue de l'obtention d'un master ou d'un titre ou diplôme reconnu équivalent ; · ou justifient de la détention d'un master ou d'un titre ou diplôme reconnu équivalent ; · ou ont eu la qualité de cadre au sens de la convention collective du travail dont ils relèvent ou relevaient et justifiant de cinq années d'activité professionnelle effectuées en leur qualité de cadre (PLP uniquement) ; · ou dans les spécialités professionnelles, les candidats justifiant de cinq années de pratique professionnelle ou d'enseignement de cette pratique et possédant un brevet de technicien supérieur, ou un diplôme universitaire de technologie, ou un titre ou un diplôme de niveau égal ou supérieur, ou ayant bénéficié d'une action de formation continue conduisant à une qualification professionnelle de niveau III au sens de l’article L.335-6 du code de l’éducation (PLP uniquement) ; · Dans les spécialités pour lesquelles il n'existe pas de diplôme supérieur au niveau IV au sens de l'article L. 335-6 du code de l'éducation, les candidats justifiant de sept années d'une pratique professionnelle ou d'enseignement d'une telle pratique et d'un diplôme de niveau IV (PLP uniquement ;
Les conditions pour s’inscrire aux concours externes se sont donc assouplies, elles permettent maintenant aux candidats simplement inscrits en M1 ou M2 de pouvoir présenter le concours.
Concernant la nomination, le candidat en M1 admis au concours externe, et, sous condition qu’il soit inscrit en dernière année d'études (M2) en vue de l'obtention d'un master des métiers de l'enseignement, de l'éducation et de la formation (MEEF), sera nommé fonctionnaire stagiaire, et, classé à sa nomination au 1er échelon du corps, voire d’un classement supérieur après la prise en compte éventuelle de services antérieurs (AED, EAP...). Il est à noter que la durée d’activité comme Emploi d’Avenir Professeur (AEP) sera maintenant prise en compte dans le classement selon les mêmes dispositions que celles prévues pour les AED. Cependant, la mention qui stipulait que les personnels enseignant et d’éducation bénéficiaient, lors de leur classement, « d’une bonification d’un an », est supprimée. Pire, celle qui mentionnait « L'application des règles de classement ne peut conduire en aucun cas à un classement inférieur au 3e échelon de la classe normale. » est également supprimée. Le principe qui avait été retenu à l’époque de ne plus rémunérer un enseignant en dessous de 2000 € brut a vite fait de voler en éclats. Certains reclassés risquent fort de démarrer leur carrière au 1er échelon de leur corps (IM 349) soit avec une rémunération brute de 1 615,97 € (1 332,64 € net). Le Ministère justifie cela par le fait que les lauréats des concours sont nommés un an plus tôt dans leur cursus universitaire et accomplissent, durant l’année de stage rémunérée, un service d’enseignement correspondant à la durée de leur stage en responsabilité.
Le projet de décret offre, par ailleurs, aux lauréats du concours ne pouvant justifier de l’inscription en dernière année d'études (M2), lors de leur nomination (en pratique, les candidats n’ayant pas validé leur première année de master), un délai d’un an pour satisfaire à cette obligation. Le report proposé permet de donner une année supplémentaire à un lauréat de concours redoublant son M1.
Concernant la formation, le stage a une durée d'un an. Au cours du stage, les professeurs stagiaires bénéficient d'une formation organisée, dans le cadre des orientations définies par l’Etat, par un établissement d’enseignement supérieur, visant l'acquisition des compétences nécessaires à l'exercice du métier. Cette formation alterne des séquences en situation professionnelle dans un établissement scolaire et des séquences au sein de l'établissement d’enseignement supérieur. Elle est accompagnée d’un tutorat et peut être adaptée pour tenir compte du parcours antérieur des professeurs stagiaires. Les modalités du stage et les conditions de son évaluation par un jury sont arrêtées conjointement par le ministre chargé de l'éducation et par le ministre chargé de la fonction publique.
Concernant le recrutement par concours interne, le projet de décret pérennise le dispositif transitoire qui était valable jusqu’à la session 2015, en fixant la condition pour se présenter à ce concours à la détention d’une licence ou d'un titre ou diplôme reconnu équivalent par le ministre chargé de l'éducation.
Concernant les listes complémentaires, elles seront systématiquement établies afin de permettre le remplacement des candidats inscrits sur la liste principale qui ne peuvent pas être nommés ou, éventuellement, de pourvoir des vacances d'emplois survenant dans l'intervalle de deux concours.
Concernant la titularisation, les candidats reçus au concours et dont le stage aura donné satisfaction devront justifier d'un master ou d'un titre ou diplôme reconnu équivalent par le ministre chargé de l'éducation. Pour ceux estimés aptes à être titularisés qui ne détiendraient pas au moment de leur titularisation un master ou un titre ou diplôme reconnu équivalent par le ministre chargé de l’éducation, la durée de leur stage sera prorogée d'une année. S’ils justifient à l'issue de cette prolongation d'un tel titre ou diplôme, ils seront titularisés. Dans le cas contraire, ils seront licenciés ou réintégrés dans leur corps, cadre d'emplois ou emploi d'origine s'ils avaient déjà la qualité de fonctionnaire.
Il est à noter que la condition, à la date de titularisation, de justifier d'un certificat de compétences en langues de l'enseignement supérieur et d'un certificat de compétences en informatique et internet est supprimée, mais maintenue pour certains personnels toujours régis par les décrets statutaires avant la mise en application de ce projet de décret (voir article 62 du projet de décret).
Pour les PE, le projet de décret prévoit d’affecter les professeurs des écoles néo-titulaires dans un département de l’académie au titre de laquelle ils ont été recrutés et non plus dans le département dans lequel ils ont été affectés en qualité de stagiaire.
Concernant le détachement dans les corps, le projet de décret maintient la condition de diplôme pour le détachement dans ces corps (détention d’un master ou d'un titre ou diplôme reconnu équivalent par le ministre chargé de l'éducation) et offre aux candidats la possibilité de suivre une formation adaptée selon leur parcours antérieur. Des dérogations sont accordées jusqu’au 1er septembre 2016 pour certains personnels (voir article 62 du projet de décret).
Le projet de décret supprime maintenant tous les cycles préparatoires dans les statuts où ils existaient.
Le Bureau Académique de Nice (Var Alpes Maritimes) a
pris position pour que la Cgt-Educ'Action vote contre le projet.
A terme:
Yvon Guesnier
Janvier 2013:
Le gouvernement a avancé la date des écrits à juin 2013 au lieu de les laisser en octobre comme avant... Les lauréats 2013 n'auront donc pas leur résultats, et devront repasser le prochain concours même s'ils sont reçu à celui de 2013!!! Pas pratique de préparer oral2013, puis écrits2014 en même temps!!! Pour que les postulants puissent passer une bonne année et des oraux en toute quiétude, nous vous proposons de signer cette pétition qui a été transmise par une élève en Master "prof" de La Croix Rousse à Lyon et préparant les oraux du concours de PE.
Pour lire et signer cette pétition :
http://www.mesopinions.
De son côté, la CGT Educ'action envoie un courrier au
Ministère pour essayer de démêler cette affaire.
POUR CEUX QUI VEULENT
S'INSCRIRE à CE CONCOURS 2014: Voici les différents sites à visiter: ----------------------- Les règles d'affectation, le barème, etc...concernant les lauréats de
concours du second degré se trouvent dans le BO n°15 du 14 avril 2011.
Compte rendu audience
MEN du 5 février 2010
Formation des
professeurs stagiaire à la rentrée 2010
Une délégation de la
CGT Educ’action a été reçue par le Cabinet du ministre l’Education au sujet
de l’affectation des stagiaires à la rentrée 2010. Après avoir à nouveau
rappelé notre opposition sur les conditions de la masterisation de la
formation des maîtres, le ministère a apporté des précisions sur ses
réflexions concernant le déroulement de l’année de stage. Une circulaire
ministérielle est en préparation et en discussion avec les organisations
syndicales pour mettre en cohérence les différentes pratiques académiques,
fortement contestables selon la
CGT Educ’action. Il ressort des
échanges sur le sujet, que la réflexion du ministère porte sur quelques
priorités à affichage national mais à déclinaison académique sous la
responsabilité des recteurs. Un premier point porte
sur l’accueil des stagiaires dans l’établissement ou l’école qui se ferait,
après une rentrée institutionnelle et « solennelle » entre le 1er
et 3 septembre, dans l’école ou l’établissement. Le ministère fait du
« compagnonnage » et du « terrain » le centre de gravité de la formation.
Une première période
de 8 semaines se ferait dans un volume de 2/3 temps à un temps plein, devant
la ou les classes avec un conseiller pédagogique ou un tuteur dans la
classe, au moins dans un premier temps ! S’agissant des PLP des
disciplines professionnelles, le ministère n’a toujours pas de réponse -
pour l’instant… et malgré notre insistance ! - en matière de tuteur dans
l’établissement, notamment pour les disciplines professionnelles. Une seconde question
porte sur le lieu d’affectation des stagiaires sur des blocs horaires de 18h
hebdomadaires. Cela fera l’objet, dans la circulaire annoncée, d’une
incitation à éviter les postes exposés, certaines classes (cours
préparatoire, enseignement spécialisé, multiplication des cours sur
plusieurs niveaux…) ou lieux (réseau ambition réussite, école ou
établissement « sensibles ») dans la mesure du possible… Plus globalement,
le ministère navigue entre deux écueils : Le gel du mouvement
des titulaires si certains postes sont réservés pour recevoir les
stagiaires. L’affectation des
stagiaires sur les postes restés vacants au mouvement avec le risque de les
mettre en difficulté dès l'année de leur entrée dans le métier.
Pour la CGT
Educ’action, la bonne solution est ailleurs. Nous avons rappelé que les
stagiaires (PLP) ne sont pas moyens d’enseignement et affectés dans
l'établissement du tuteur. S’agissant de la
formation proprement dite, le stage en responsabilité devant la classe n'est
pas, selon la CGT Educ’action, l’horizon indépassable du stagiaire, là
encore, le ministère n’impose rien : entre stage filé sur la semaine ou
bien formation regroupée de plusieurs semaines. Le volume doit être
néanmoins précisé, le contenu défini et le lieu précisé (l’IUFM et ses
centres départementaux selon nous, mais pas exclusivement d’après le
ministère…) dans la circulaire en projet. En dernier point,
nous avons demandé qu’une réflexion soit conduite sur les conditions de
validation et de titularisation des stagiaires en précisant le rôle des
différents intervenants (tuteur, chef d’établissement, inspecteur), la
progressivité de la démarche pour éviter certaines inspections couperets en
fin d’année. Le Ministère a renvoyé, sur ce point comme sur d’autres, à des
groupes de travail après la publication de la circulaire annoncée pour la
fin février. Si, de notre point de
vue, un cadrage national est plus que jamais nécessaire compte tenu des
dérives rectorales, il est impossible de répondre de manière satisfaisante à
la quadrature du cercle. Sous couvert de « formation de terrain » et de
« compagnonnage », on coule une formation éprouvée dans les IUFM basée sur
une alternance équilibrée entre théorie et pratique. En chargeant la
barque des stagiaires (2/3 temps devant les élèves), on risque non seulement
de faire chavirer de nombreux professeurs débutants et les élèves avec.
La circulaire de
secours ne suffira pas à sauver une réforme de la masterisation présentée
comme insubmersible mais qui prend l’eau de toute part.
Patrick Désiré
Philippe Péchoux RENTREE IUFM SEPTEMBRE 2009 Titularisation – Refus de titularisation ? En fin d’année, un jury va se réunir pour examiner vos
Qualifications Professionnelles (E.Q.P.). Et là, va se décider votre
titularisation, votre redoublement ou votre licenciement définitif. Les représentants des personnels élus sont informés, lors
de la Commission Académique Paritaire de juillet, des refus de
titularisation de stagiaires et ne peuvent remettre en cause les décisions
prises par le jury souverain. Pour l’année 2008 /2009, les représentants CGT
Educ’action sont, malgré tout, intervenus pour défendre le cas d’une
jeune collègue redoublante qui s’est malheureusement vue sur cette liste
« noire ». Pourtant, les rapports de son proviseur, de son conseiller
pédagogique et des formateurs IUFM étaient élogieux et ne pouvaient lui
laisser prévoir ce licenciement. Seuls les rapports d’inspection ont
apparemment orienté la décision du jury. Le lendemain de cette commission « informative » un autre
collègue, lui aussi redoublant, apprenait sans s’y attendre son licenciement
définitif et nous demandait de l’aider. Malheureusement, les recours existants (recours gracieux
et TA) n’aboutissent quasiment jamais. Si le syndicat n’est pas une garantie en soi, il peut
néanmoins vous aider à rester vigilant et vous sortir de l’anonymat en cas
de problèmes à condition de s’y prendre suffisamment tôt. Les conditions de travail dans lesquelles vous allez vous
trouver cette année ne permettent pas à tous les stagiaires de réussir leur
intégration dans le métier d’enseignant. Ce n’est pas pour autant qu’il faut
faire « le dos rond ». Si vous avez des difficultés à vous faire entendre,
la CGT Educ’action et ses représentants locaux sont là pour vous
aider. Quel projet pour l’école ? Le Ministère n’est pas resté inactif pendant les vacances
scolaires : la formation des enseignants a été mastérisée et des lois ont
démoli nos statuts de fonctionnaires enseignants en amenant, entre autres,
mobilité, fin de garantie de l’emploi et donc précarité. La CGT Educ’action ne peut pas accepter cette
casse du service public et revendique une école qui forme, qualifie et
émancipe. Pour les stagiaires, nous exigeons un concours en fin de
licence, avec une formation en deux ans payée comme fonctionnaire stagiaire
et débouchant sur un master. Un guide complet « IUFM » est disponible sur
notre site national : www.unsen.cgt.fr Pourquoi un syndicat interprofessionnel ? A la CGT, nous ne pensons pas que l’école est un monde à
part, coupé du réel. Face à un gouvernement qui remet en cause les droits
des salariés en général, la réponse ne peut pas se cantonner au seul secteur
de l’Education Nationale. C’est pourquoi nous sommes confédérés et
convaincus que seule une organisation interprofessionnelle forte est en
mesure de s’opposer aux compromissions libérales du gouvernement actuel. Rejoignez-nous pour qu’ensemble nous fassions vivre une
CGT Educ’action libre et dynamique. Michel GRANGIER (secrétaire académique)
Téléchargez le "4 pages" rentrée IUFM 2009 Vous pouvez
télécharger une copie du "journal Perspectives n°97" que nous mettons à votre disposition
dans lequel vous trouverez une rubrique "spécial mutation 2009" pour que votre affectation au
mouvement inter et ensuite intra soit la meilleure possible.
unsen-cgt - 263, rue de paris - case 549 - 93515 montreuil cedex - tél :
01.48.18.81.47
e-mail : unsen@ferc.cgt.fr-
télécopie :
01.49.88.07.43
- internet :
http://www.unsen.cgt.fr |
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