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HOMMAGE
à Louis Jourde
décédé le 26
avril 2011
Vous êtes le
visiteur n°:
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CANTAL:
Octobre 2013:
téléchargez le N°31 de
l'Emancipateur
Avril 2013:
téléchargez le N° 30 de
l'Emancipateur
Mars 2013:
Téléchargez le
numéro 29 de l'Emancipateur
Septembre 2012:
téléchargez nos infos "Cantal" de
rentrée notées dans "l'émancipateur N°28"
Janvier 2012
Mardi 31 janvier une manifestation éducation nationale intercatégorielle,
partant de l’EREA (Enseignement Régional d’Enseignement Adapté) d’Aurillac, et
se rendant à l’Inspection d’Académie, en passant par la Cité Scolaire Mermoz
Monnet, et par le lycée Duclaux, a rassemblé quelques 200 participants. Cette
journée s’inscrivait dans le cadre d’un appel national favorablement relayé par
notre fédération, qui, cependant, n’a pas souhaité participer à la manifestation
parisienne qui se déroulait ce jour là, et a préféré l’option de l’action
locale.
La
CGT Educ’action a été ce jour là la seule organisation à accompagner une
initiative qui, d’abord prise au sein de la Cité Scolaire Monnet Mermoz, a
rapidement été rejointe par les autres personnels du bassin d’Aurillac, dont
aucun n’est épargné par la prochaine étape de la destruction du service public
d’éducation. . A chaque étape de la manifestation, des prises de parole ont eu
lieu, pour exprimer les problématiques particulières de chaque établissement.
Devant l’EREA un collègue a pu dire son inquiétude quant à l’avenir de son
établissement. Devant la Cité scolaire Monnet Mermoz un collègue s’est exprimé
pour témoigner de sa crainte de voir les Etablissements Professionnels bientôt
supprimés au profit de l’apprentissage, très en vogue dans les discours
présidentiels, ainsi qu’un collègue de Mauriac dont la SEP est promise à la
fermeture dans les deux ans. Devant Duclaux, le Maire d’Aurillac s’est exprimé
pour manifester son soutien au cortège, et une collègue a enchaîné pour dénoncer
le dégraissage massif de ce lycée de Centre ville pour la seconde année
consécutive. La manifestation s’est achevée devant l’Inspection d’Académie où un
collègue PE a fait la synthèse des attaques subies par le primaire depuis 5 ans.
Le caractère démocratique de cette manifestation où chaque établissement et
chaque corps d’enseignant a pu s’exprimer a permis de donner sens à cette
journée de grève, d’une manière originale.
Contre la liquidation de l’Éducation nationale
Toutes et tous en grève
Mardi
31 janvier 2012
SDEN 15
Dans
l’Académie de Clermont-Ferrand à la rentrée 2012 :
-
- 140 postes
de PE (-11 dans le Cantal, essentiellement postes RASED et langues) ;
-
- 100 postes
second degré (dont 80 PLP) ;
-
Menaces sur la
SEP de Mauriac et sur l’EREA d’Aurillac ;
-
- 6 postes
prévus à Duclaux.
Ces
suppressions de postes sont la conséquence mécanique de réformes successives que
nous dénonçons depuis plusieurs années.
Début de la manifestation :
10 heures devant l’EREA d’Aurillac.
Déroulement de la
manifestation :
passage à la Cité scolaire Monnet Mermoz, puis à Duclaux, et enfin à
l’Inspection d’Académie. A chaque étape, chaque catégorie d’enseignants prendra
la parole.
L’après-midi :
AG à 14h, salle 701 de la Maison des Syndicats.
La CGT
Educ’action soutient et accompagne ce mouvement qui est à l’initiative des
personnels de la Cité Scolaire Monnet Mermoz.
|
La CGT-Educ’Action exige
:
-
Rétablissement des postes
supprimés depuis 10 ans ;
-
Retour à une formation 4 ans
pour les baccalauréats professionnels ;
-
Des postes RASED en nombre
suffisant pour couvrir les besoins réels ;
-
Une augmentation salariale
immédiate pour tous les salariés de l’Éducation nationale d’au moins 300 euros
et pas de salaire en dessous de 1 700 € brut ;
-
L’arrêt des suppressions
d’emplois, leur restitution et la création de postes à la hauteur des besoins
sociaux ;
-
L’arrêt du recours à la
précarité et la titularisation sans concours ni condition de nationalité de tous
les précaires qui le souhaitent ;
-
L’abrogation des réformes type
RGPP, LOLF, loi dite de mobilité ;
-
L’abandon des contre réformes
qui détruisent l’école publique (socle commun, livret de compétence, ECLAIR,
lycée, bac pro 3 ans, l’aide personnalisée et la destruction des RASED dans le
1er degré, réforme de la formation des enseignants et CPE …) ;
-
L’ouverture d’un débat sur une
réforme du système éducatif fondée sur l’émancipation et les droits
démocratiques ;
-
La réduction du temps de
travail ;
-
Un déroulement de carrière identique pour tous,
au rythme le plus rapide, non soumis aux critères de mérite et donc le retrait
du projet d’évaluation des enseignants.
Juin 2011
Téléchargez
l'émancipateur N°26 de juin 2011
Février 2011:
Le député du Cantal Vincent DESCOEUR, Président du Conseil Général du Cantal,
écrit au Ministre Luc Chatel pour sauver les postes dans l'enseignement ...
PRIVE !!!
cliquez ici pour la lire
L'intersyndicale lui répond par
une lettre ouverte
Janvier 2011:
Pour fêter la nouvelle année, le CANTAL nous offre l'émancipateur
n°25
JUIN 2010: Le numéro 24 de
l'Émancipateur est téléchargeable en cliquant ici.
MAI 2010:
CANTAL: L'Émancipateur n°23
est disponible ICI , à lire et faire lire sans modération...
Mars 2010:
Fermeture de postes et de sections
Soutenez les collègues du Lycée
de Murat:
Pour
soutenir le lycée et si ce n'est pas déjà fait, signez la pétition en
ligne en faveur du lycée de Murat en utilisant le lien ci-dessous ou en
passant par le site de la ville de Murat qui héberge la pétition. A
diffuser largement autour de vous. Merci à tous de votre soutien,
www.petitionduweb.com/lycee_professionnel_de_Murat-6508.html
Vendredi 20 Novembre 2009: Jean Damien CHAUMAT prend la
succession de Daniel CHEZE au secrétariat départemental

Mai 2009
L'Emancipateur n°21 vient de paraître
(téléchargez ce Bulletin du Syndicat Départemental de l'Education
Nationale du Cantal)
Février 2009:
L'Emancipateur n°20 vient de paraître
(téléchargez ce Bulletin du Syndicat Départemental de l'Education
Nationale du Cantal)
EDITO Mépris, agitation, confusion… Explication
de texte Il y a en ce moment dans les discours de ceux qui nous dirigent
quelques expressions qui tournent en boucle jusqu’à la nausée. On nous parle de
« pédagogie », mais de quelle pédagogie s’agit-il ? La pédagogie à l’ancienne,
celle du maître instruisant les masses incultes ? Enfin on va démontrer aux
grands enfants que nous sommes que la destruction des services publics, les
cadeaux aux entreprises sont nécessaires, que l’augmentation des salaires est
impossible ! Dans le même temps, on multiplie en direction des pédagogues (nous
: enseignants, universitaires) les mots d’esprits, les petites phrases
assassines, pour après s’étonner que nous nous sentions méprisés ?
pour en savoir plus
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Aurillac le 10 février 2009
Monsieur l’inspecteur
d’Académie
Directeur des services
départementaux
De l’Education nationale du
Cantal
11 place de la Paix
15012 Aurillac
Lettre ouverte :
Monsieur l’inspecteur d’académie.
L'union départementale s’associe à la CGT Educ’action pour apporter un soutien
total à tous les instituteurs et professeurs des écoles qui refusent d’appliquer
les directives ministérielles pour le soutien scolaire et l’évaluation des
élèves. La liberté pédagogique des enseignants doit être reconnue et respectée ;
ils demandent de manière tout à fait légitime de pouvoir continuer à faire appel
aux enseignants spécialisés des RASED pour remédier à la difficulté scolaire.
C’est justement parce que ces structures sont aujourd’hui menacées qu’ils
entrent en « résistance ».
En choisissant uniquement la force et la
répression, le gouvernement et l’administration de l’Education nationale ne
règlent ni le malaise des enseignants, ni leurs difficultés à appliquer une
réforme rejetée par la majorité d’entre eux, la majorité des parents et de
l’opinion publique en général.
Chaque fois que des fonctionnaires ont refusé de
se soumettre aux ordres de leur hiérarchie c’était pendant des périodes
difficiles que traversait la France. C’était pour refuser d’appliquer des lois
iniques et anti-républicaines. Chaque fois ils ont été réhabilités par
l’Histoire et par l’Opinion.
L’union départementale CGT demande l’abandon des
menaces de sanction et de retrait sur salaire des fonctionnaires qui défendent
leur métier et l’ouverture de véritables négociations avec les organisations
syndicales sur les réformes à mener ; de prendre en compte les revendications
des enseignants soucieux du devenir de nos enfants car c’est bien d’eux qu’il
s’agit.
Veuillez agréer, monsieur l’inspecteur
d’Académie, l’expression de nos sincères salutations
Christian AUZOLLE (secrétaire général UD CGT
Cantal)
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Aurillac, le
vendredi 30 janvier 2009,
Monsieur
l’Inspecteur d’Académie,
En
réponse à votre courrier du 23 janvier 2009 que vous avez « jugé utile » de
nous faire parvenir, nous tenons à vous faire part de nos réactions :
-
En ce qui concerne la désobéissance, s’il est vrai « qu’un fonctionnaire est
tenu de mettre en œuvre l’ensemble des missions qui sont contenues dans les
textes définissant son service », il n’en reste pas moins que lorsque ces
missions sont mises en place au détriment du développement et de
l’épanouissement des élèves, le fonctionnaire a le devoir de s’opposer au
démantèlement des fondements du service public d’Education Nationale.
-
Si nous décidons d’appliquer une pédagogie différenciée, de faire appel aux
RASED, cela ne signifie en aucune manière, bien au contraire un refus de notre
part d’assurer l’accompagnement des élèves en difficulté.
- A
ce jour nous ne pouvons que contester la mise en œuvre de l’AP en raison du
manque de moyens proposés. C’est avec des moyens supplémentaires que nous
pourrons venir en aide aux élèves en difficulté.
Il
est donc clair que les vrais « désobéisseurs » civiques dans cette affaire ne
sont pas ceux qui s’opposent à cette réforme catastrophique mais bien ceux qui
imposent leur application.
Nous portons à votre connaissance l’indignation qu’a suscitée votre discours
moralisateur envers des fonctionnaires de l’Etat dont le souci premier est
l’intérêt des élèves. L’attitude qui consiste à pénaliser des enseignants dont
le seul objectif est la réussite de l’ensemble des élèves est tout aussi
choquante que de ne pas vouloir appliquer l’aide personnalisée dans le cadre
imposé.
N’y
a-t-il pas un paradoxe entre vos propos et le soutien massif apporté par les
parents d’élèves aux enseignants « désobéisseurs »?
En
effet, la nouvelle semaine scolaire imposée à tous sans aucune concertation est
rejetée par la majorité des enseignants et des parents d’élèves.
Nous exigeons donc le maintien et le développement des RASED avec plus de
maîtres que de classes, le retour aux 26 heures obligatoires pour tous les
élèves, l’abandon de toutes les réformes régressives.
Nous vous demandons également de renoncer à toute idée de sanction.
Veuillez recevoir Monsieur l’Inspecteur d’Académie nos
respectueuses salutations.
L’intersyndicale
CGTéduc’action, SNUipp, SUDéducation avec le soutien de la FCPE
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téléchargez le dernier
numéro , très fourni de l'émancipateur. le seul journal , non
périodique , qui sort en même temps que le DVD des CH'TIS.
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SDEN-INFOS
Octobre 2008
Contact :
SDEN CGT 15 : 7 place de la Paix, 15000 Aurillac. Tel : 04 71 48 27 89
Permanences
à UD CGT : mercredi de 09h à 12h et 14h à 17h ;
jeudi et vendredi de 14h à 17h
SECOND
DEGRE :
Conséquences des
suppressions de postes :
Le recours aux heures
supplémentaires, avec une pression accrue sur les collègues.
Des postes budgétaires
transformés en postes TZR. De plus en plus les TZR sont affectés en dehors de
leur zone de remplacement.
De nombreux collègues
se voient proposer des reconversions dans des disciplines « connexes » sans
véritable formation.
Lycée R. CORTAT :
fermeture seconde BEP mode à cause d’un trop faible recrutement
Ouverture d’une section BTS
Lycée J. MERMOZ :
fermeture de deux classes de seconde BEP
Ouverture de deux classes bac pro 3 ans
Collège SAINT MARTIN
VALMEROUX : Suite à la forte
mobilisation du maire, des personnels du collège, des parents ; avec l’appui des
certaines organisations syndicales, dont la CGT, le collège reste ouvert.
L’administration a pourtant dissuadé les familles d’y inscrire leurs enfants ;
ce qui explique le faible recrutement.
FRAIS DE DEPLACEMENT :
Plusieurs collègues nous ont fait part de leurs difficultés pour obtenir le
remboursement de leurs frais de déplacement dus aux examens ou au suivi des
élèves en stages. Nous avons écrit au Recteur pour lui demander de prendre les
dispositions nécessaires. N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des
problèmes remboursement.
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MANIFESTION
NATIONALE A PARIS
DIMANCHE 19 OCTOBRE
Pour la défense de notre
système éducatif à l’appel de 21 organisations :
syndicats, parents,
lycées, associations…
DEPART : Aurillac vers 5h autocar
jusqu’à Clermont puis train spécial Clermont Paris ( horaire de départ à
préciser)
RETOUR : Clermont 22h30 ;
Aurillac vers 01h du matinparticipation financière : pour réduire les frais
(car + train) une souscription est ouverte : les collègues qui ne peuvent pas y
aller sont invités à verser une contribution.
Chèques à l’ordre de : SDEN CGT Cantal
7 place de la Paix 15000 Aurillac
( ou à
remettre à votre secrétaire de section)
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PREMIER
DEGRE :
LA FORMATION CONTINUE
Les propos de monsieur l’Inspecteur
d’Académie dans le plan académique de formation pour l’année 2008-2009 se
voudraient rassurants en rappelant que la « formation professionnelle est un
outil important »,que ce plan s’inscrit dans la continuité éducative
nationale,académique départementale avec cependant quelques spécificités ou
changements. Et quels changements ! Comme l’an passé, aucun stage de la
mi-décembre au début mars pour cause de remplacements par « respect pour les
formateurs et les stagiaires » ! Quel respect ! La grille de stage proposée
frise l’ironie tant le choix est restreint.
Ce plan de formation s’inscrit
dans une démarche certes nationale mais qui ne répond en aucune manière à
« nos besoins de formations ».
Cette démarche, la CGT Educ’Action la condamne
car par ce plan de formation la casse de l’Ecole publique continue. Si
l’ensemble de la profession ne réagit pas, il est fort à parier que la
formation continue ne continuera pas.
CTPD PREMIER
DEGRE
Le CTPD ( comité technique paritaire
départemental ) premier degré
s’est réuni le vendredi 29 août .
Ouvertures:
Carlat 1 poste, Leucamp 1/2 poste, Leynhac
1/2 poste, Jules Ferry “enfants du voyage” 1 poste, R.A.D St Flour H. Vialatte,
1/2 décharge syndicale, 1 poste Congé Longue durée
Fermetures
: 1 poste A.S.H, 7 poste de maître
G ( Maurs, Arpajon/Cère, Alouettes, Murat, St Flour, Mauriac, Riom es Montagnes
) et un poste de psychologue scolaire à H. Vialatte à St Flour, 1 poste au CDDP,
1/2 poste de modulateur.
M Foselle a
ensuite déclaré que la rentrée s’est passée malgré tout dans des conditions
assez favorables. Pour nous, CGT éduc’action, cette rentrée ne s’est pas
déroulée de manière acceptable pour la simple raison que tous les besoins en
personnel et en postes ne sont pas pourvus et que nous ne nous satisferons pas
de la disparition d’un nombre important de maître G(7), d’un poste de
psychologue scolaire et d’un poste au CDDP. Nous ne considérons pas que cette
rentrée est satisfaisante et la CGT Educ’action a voté contre cette carte
scolaire, ainsi que le SNUIPP
SOUTIEN SCOLAIRE :
En l’absence de consignes claires, parfois contradictoires nous demandons aux
collègues PE et instits de ne pas prendre l’initiative d’organiser le soutien
scolaire pour le moment. Attendre les directives des IEN.
AGENDA AGENDA AGENDA
Dimanche
19 octobre :
Manifestation nationale à Paris pour la défense du service public d’éducation.
Vendredi 14 novembre :
Demi-journée d’information syndicale premier degré. ( date à confirmer)
Jeudi 20 novembre
de 14h à 18h :Stage d’accueil organisé par SDEN CGT à destination des nouveaux
syndiqués et sympathisants.
Du lundi 08 au
vendredi 12 décembre à
Jussac: Stage de formation niveau 1 organisé par UD CGT du Cantal destiné aux
adhérents qui souhaitent s’investir dans leurs syndicats
L'Emancipateur n°18
Bulletin du Syndicat Départemental de
l'Education Nationale du Cantal
FERC/CGT
Contact Daniel
Chèze 04-71-48-16-84
DCheze@wanadoo.fr
Juin 2008
Journal fondé
en 1919 par le syndicat des instituteurs |
EDITO
Les annonces du
Président se suivent……(et se ressemblent) à un rythme tel que ses
ministres en sont eux-mêmes surpris. Malheureusement derrière des termes
savamment choisis, « réforme », « révision », « modernisation », se
cache en réalité la destruction des services publics, la casse du droit
du travail et l’abandon des mesures de protection sociale. Certains
patrons relayés par la droite ultra-libérale veulent supprimer les
acquis sociaux issus du Conseil National de la Résistance et de mai 68.
Ils aimeraient bien réécrire l’Histoire comme s’il ne s’était rien
passé.
Tous les secteurs
publics et privés sont aujourd’hui menacés.
_ C’est
l’attaque de la protection sociale avec les franchises médicales.
_ C’est la
suppression des services publics avec la RGPP et la loi sur la mobilité.
Les conséquences sont désastreuses pour les fonctionnaires, ( perte du
statut ), mais aussi pour les usagers.
_ C’est la
remise en cause de la durée légale du travail avec les attaques répétées
des 35 heures.
_ C’est la
fin du CDI avec la loi de modernisation du marché du travail, (la CGT
n’a pas signé).
_ C’est la
perte des droits des salariés avec le nouveau code du travail.
_ C’est
moins de formation pour les jeunes avec les réformes de l’école et des
bacs pros.
La baisse du pouvoir
d’achat s’accélère avec la flambée des prix des produits pétroliers. Le
recours aux heures supplémentaires, même défiscalisées, n’est pas la
réponse appropriée .Il faut une véritable augmentation des salaires. Ce
qui est possible pour les patrons ( 58%) l’est aussi pour les salariés.
A la CGT, nous entendons
faire du mois de juin un mois de luttes. Avec nos militants et dans
l’unité la plus large possible, agissons pour stopper cette politique de
régression sociale.
Daniel CHEZE
|
SOMMAIRE
Page 1 : édito – dates à
retenir
Page 2 : service minimum
d’accueil (P. Bec)
Page 3 : Lettre maire de
Thiézac
Page 4 :Comment gagner
plus
(P. Martinez)
Page 5 :Semaine de 4 jours
Page 6 : Congrès UNSEN
(G.
Rouchet ; D. Chèze)
.....................................................................
DATES À RETENIR :
Jeudi 19 juin 2008 :
Comité général de l’UD CGT, ouvert à tous les militants
Jeudi 26 juin 2008 :
Journée « santé au travail »
à
l’UD CGT à Aurillac
mercredi 02 juillet 2008
Réunion de fin d’année du SDEN
et repas
fraternel |
« Sans le
droit de désobéir, l’obéissance est immorale »
Evelyne Charmeux ; pédagogue |
_ Le
service « minimum » dans l'éducation nationale_ |
L'IA du
Cantal a écrit aux maires du département. Elle porte à leur
connaissance la lettre de X. Darcos relative au service dit
minimum dans les écoles en cas de grève des enseignants. Elle propose de
retourner une convention signée et une lettre d'intention avant le 19
janvier (avant la grève annoncée du 24). Cette convention prévoit le
financement par l'Etat (sur les retenues de salaire des grévistes) des
heures (6 h/ jour) des employés communaux réquisitionnés pour accueillir
à l'école les
élèves dont l'enseignant est absent. Ce service serait donc gratuit pour
les familles qui seraient informées de l'organisation ainsi que
l'inspection.
Le montant sera le
suivant: 90 €/jour pour 1 à 15 élèves gardés, 180 € pour 16 à 30, 270 €
pour 31 à 45 et 90 €/jour /groupe de 15 au delà de 46. Ces fonds seront
versés dans les 35 jours après mention de la date et du nombre d'élèves
accueillis.
_Plusieurs remarques _
*1/* 90 €/jour, c'est à peu près mon salaire net mais j'ai
rarement des groupes de moins de 15 élèves. Peut-être faut-il voir ici
la reconnaissance de la difficulté d'accueillir plus de 15 élèves dans
une classe (et encore, seulement pour les garder... sans le « service »
pédagogique des professionnels). Peut-être pourrions-nous proposer aux
municipalités signataires nos services pour assurer ces garderies quand
on est en grève. Ainsi en prenant seul (ah, l'expérience!) mes 19 élèves
de cycle 3, la mairie pourrait toucher 2 x 90 € qu'elle me reverserait
et je gagnerais donc environ 90 € en me
remplaçant le jour d'une grève!
*2/*
Prenons au mot cette convention et remplaçons subrepticement le mot
grève par le mot absence dans l'article 1. La commune pourrait alors
organiser une garderie chaque fois qu'un(e) enseignant(e) absent(e) pour
maladie, réunion, stage, syndicalisme ne serait pas remplacé par
l'administration. On ruinerait vite les caisses de l'Etat puisqu 'aucune
retenue sur salaire ne pourrait être espérée pour le financement.
Peut-être reverrions-nous augmenter le nombre de titulaires mobiles.
*3/* Plus sérieusement, quoique, je ne suis pas persuadé que
l'idée d'aider les mairies à financer la garderie en cas d'absence des
enseignants soit mauvaise. D'abord il faudrait appeler ça un service de
substitution et non un service minimum comme l'a fait très justement
remarquer une parent d'élève FCPE sur France Inter. En cas de grève,
c'est quand même un peu délicat puisque le personnel qui assurerait
cette garderie pourrait être en grève lui aussi. Mais à part pour une
grève générale reconductible, ça arrive rarement! C'est tout de même une
réponse que nous avions envisagée et mise en place dans plusieurs
communes de « gauche » comme marque de soutien aux grévistes en mai et
juin 2005. La grève n'est quasiment jamais dirigée contre les familles
ou les élèves alors que ce sont généralement les seuls à être pénalisés
par cette action (et encore, je ne parle pas de ces grévettes d'un jour,
sans lendemain, sans pouvoir de décision des grévistes et donc
sans |
efficacité et souvent sans
perspective autre que la stratégie électoraliste de quelques
bureaucrates parisiens déconnectés depuis trop longtemps de la réalité
des classes, des relations de
l'école avec son milieu!).
Pour terminer, une anecdote: le
maire de Thiézac qu'on ne peut suspecter d'être contre l'école
publique, ou favorable au gouvernement, a signé la lettre d'intention
(référence pour lui à une pratique de soutien aux enseignants et aux
familles qui pourrait ainsi être financée). Il n'a pas signé la
convention, celle-ci devant être d'abord approuvée en réunion de conseil
municipal. Cela n'a pas empêché le ministère, l'inspection académique,
le se-unsa ou le snuipp d'annoncer cette signature comme officielle
(qu'en penser pour les autres communes « signataires »? pour les toutes
ces « infos » diffusées sans vérification, simplement pour servir la
propagande des uns ou des autres). Encore mieux, aucun enseignant
n'était en grève le 24 janvier à Thiézac mais cela n'a pas
empêché les médias (qui les a « informés »?) d'annoncer que le service
minimum avait été mis en place! Si la subvention est allouée, la mairie
la reversera
à la
coopérative scolaire.
En attendant, plusieurs collègues de notre école, et des nombreuses
écoles touchées cet hiver par l'épidémie de grippe, n'ont pas été
remplacés (une semaine chez nous, plus encore dans des écoles voisines).
Aucun service minimum envisagé! Pas de médiatisation. Ce sont les
parents qui, soutenant les efforts des enseignants pour assurer malgré
les carences de l'administration un service maximum, manifestent,
pétitionnent (près de 300 signatures à Thiézac) et quelquefois
obtiennent... des excuses et des promesses. Ce sont aussi les maires (Thiézac,
Polminhac) qui réagissent en écrivant directement au ministre pour
tenter de lui faire comprendre la contradiction entre cette volonté
politicienne d'un service de substitution en cas de grève et cette
absence de volonté pour assurer
un service maximum tous les
jours.
Patrick Bec
ÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛÛ
RAPPEL
HISTORIQUE
Il est souvent
fait référence au « accords de Grenelle » de mai
68 ; à tort ! En effet à l’issue d’interminables négociations les
différentes parties ont fait un « constat » mais n’ont
conclu aucun accord ; Georges Séguy ayant refusé de signer pour
la CGT. |
SERVICE MINIMUM D’ACCUEIL
Nous
publions, avec son accord, la lettre envoyée par le maire de Thiézac au
ministre de l’Education Nationale . |
DEPARTEMENT DU CANTAL
Arrondissement d’AURILLAC
MAIRIE DE THIEZAC
I
M.
le
Maire
à
TéI. 04 71 47 01
21
M. le
Ministre de
l’Education
Nationale
Fax 04 71 47 02 23
mairie-thiezac@wanadoo.fr
Nos réf. :
GL / MS n° 2003-0032
Affaire suivie
par :
Guillaume LAYBROS
Monsieur le
Ministre,
Madame Inspectrice
de l’Académie du Cantal nous a transmis votre coursier du 8 janvier
dernier dans lequel vous vous montrez particulièrement soucieux de
l’accueil des enfants dans les écoles maternelles et élémentaires
pendant les jours de
grève
des enseignants, en
proposant aux communes d’adopter le principe du service minimum.
Parallèlement
à
cette situation,
lorsque les enseignants sont en congé maladie, l’accueil des enfants
semble vous paraître beaucoup moins important puisque les enseignants ne
sont pas remplacés. Dans nos écoles rurales, le personnel enseignant
présent n’a pas d’autre alternative que celle de demander aux parents de
garder leurs enfants chez eux. Il est vrai que ce n’est pas pour cause
de grève, mais pour cause de pénurie financière au sein de l’Education
Nationale dont vous êtes le responsable. Une telle pénurie, doublée
d’une telle duplicité
à
l’égard des parents
est à nos yeux inacceptable.
En conséquence, nous
vous demandons, Monsieur le Ministre, d’accorder les moyens nécessaires
à
l’Académie du Cantal
afin de pourvoir au remplacement des enseignants quand ces derniers sont
absents pour quelques motifs que ce soit.
En ce qui concerne
l’accueil des enfants les jours de grève, nous n’avons pas attendu votre
circulaire pour prendre les dispositions qui s’imposaient. Le fait
nouveau est la compensation financière qui nous est accordée afin de
palier aux dysfonctionnements de l’Education Nationale.
Sans réponse
positive dans les meilleurs délais, nous nous verrons contraint,
parents, enseignants et élus, de prendre les dispositions susceptibles
de faire entendre notre mécontentement.
Dans l’attente
Je vous prie de
croire, Monsieur le Ministre, à l’expression de ma plus haute
considération.
A Thiézac, le 12
février 2008
Le Maire,
-Guillaume
LAYBROS
|
Comment gagner plus aujourd’hui
…et
travailler plus demain ?
|
Depuis de nombreuses années, le pouvoir d’achat des enseignants ne cesse
de diminuer.
Il n’est pas dans les objectifs du
gouvernement d’augmenter notre rémunération *.
Et oui, le gouvernement ne fait
qu’appliquer ce qu’il avait dit il y a un an…si vous voulez gagner plus
faites des heures supplémentaires !!!
L’année scolaire 2008-2009, sera donc
l’année de l’augmentation OUI, MAIS des heures supplémentaires !
Malheureusement, il y aura toujours des
personnes désireuses d’accepter ces temps de travail en plus.
Mais attention au retour de bâton.
Beaucoup de collègues, ayant bien
entendu tous de bonnes raisons, acceptent des heures supplémentaires,
2h, 3h parfois même plus de 10h… Si, aussi surprenant que cela puisse
paraître, l’efficacité de leur enseignement n’était pas altérée par ce
surcroît d’activité, cela signifierait que l’horaire actuel est sous
évalué !
Nous sommes dès lors en droit de penser
que le gouvernement, fort de ces éléments, pourrait revoir à la hausse
le volume horaire hebdomadaire d’enseignement puisque cela ne change
rien !
VOUS ARRIVEZ A FAIRE 2 ou 3 HEURES SUPP…
dans votre service ou pour les « orphelins de 16 h » pour lesquels on
compte sur votre conscience professionnelle… ? VOUS ETES CAPABLE D’AVOIR
UN SERVICE A 21 h…
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Rappelons en outre que le rapport
Pochard, signale que le nombre hebdomadaire d’heures dispensées par les
enseignants est en dessous de celui de nombre de pays de l’OCDE.
Rappelons aussi que l’annualisation des
heures est une proposition sérieuse du rapport.
Cela devient-il plus clair pour vous ?
La réforme actuelle de l’enseignement ne
fonctionnera que si les heures supplémentaires sont acceptées.
Le simple fait de travailler plus
cautionne la réforme. A cela, s’ajoutent toutes les conséquences liées
aux mécanismes de notre administration : si vous ne faites pas d’heures
supplémentaires, votre notation administrative sera probablement
affectée et vous risquez d’avoir du mal à être « remarquable » pour
passer hors classe !
Pensez à tout cela lorsque votre
proviseur cherchera à vous placer des heures sup.
Notre véritable arme de défense c’est le
refus des heures supplémentaires pour le maintien de la qualité de notre
enseignement et une formation complète pour nos élèves.
*D’ailleurs, le rêve de Sarko est devenu
dans certains endroits réalité : les retraités ont été réquisitionnés
pour briser la grève pour 7 euros de l’heure… cumul de retraite et
d’emploi, pour éviter de revaloriser les retraites et déni du droit de
grève…
Pascal MARTINEZ,
secrétaire SDEN CGT 63 |
SEMAINE DE
24 HEURES DANS LE PRIMAIRE
Dans le Cantal, les
différents conseils de maîtres, conseils d’école n’ont pas permis de
dégager une position claire et commune satisfaisante pour les élèves,
les parents, les municipalités et les enseignants pour le passage de la
semaine de 26 à 24 heures.
Quelques soient les
modalités choisies, ce sera un recul du service public. Deux heures de
moins risquent de mettre de nouveaux élèves en difficulté, d’autre part
le ministre supprime une matinée de classe par semaine; moment
privilégié en terme éducatif. C’est un effet le matin que les élèves
sont le plus réceptifs.
Sans se soucier des
contraintes familiales, il supprime une demi-journée de classe par
semaine et veut mettre en place le « service minimum d’accueil » pour
fait de grève ; les municipalités ne seraient-elles pas en droit de le
réclamer chaque mercredi matin ? Il y a là une étonnante contradiction,
il diminue le temps hebdomadaire d’enseignement et propose aux familles
des stages pour les élèves en difficultés pendants les vacances (5 fois
trois heures). Faire revenir un élève qui éprouve des difficultés à
l’école pendant les vacances n’est pas la bonne méthode.
Dans
certaines écoles se développe un climat assez tendu faute de consensus
entre les différentes parties. le ministre met volontairement dos à dos
les différents partenaires de la communauté éducative ; une manière de
diviser pour mieux régner.
Cette réforme n’est
pas due au hasard mais à une politique d’éducation rétrograde et
réfléchie qui ne pourra qu’affaiblir notre école publique. Nous nous
devons de la combattre car l’avenir de nos enfants est en jeu.
La
CGT Educ’action demande le retrait immédiat de cette réforme et le
retour aux 26 heures de cours hebdomadaires.
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Mon premier congrès de l’UNSEN CGT
(par Gilles ROUCHET)
Quelques mots pour dire que durant
le voyage les camarades du Limousin ont su nous en faire oublier la
longueur du trajet et nous sommes arrivés sans encombre à St Jean
de Monts.
Le cadre :
Au bord de l’océan par un soleil
radieux et une température douce ( quelle idée d’aller s’enfermer
aussi !) , l’accueil était parfait tant dans la salle où se tenaient
les débats qu’au site d’hébergement dont les repas et le coucher
furent de très bonne qualité.
Les débats :
J’ai écouté lundi après-midi le
discours introductif du secrétaire national, Denis Baudequin
qui fut certes long mais non moins instructif. Denis, quelle
voix ! Quand il parle on ne peut qu’être impressionné par son timbre
grave et profond.
J’y ai rencontré également les
camarades de l’Auvergne, tous très chaleureux et nous
formions un groupe résolu pour défendre nos positions.
J’ai particulièrement apprécié
l’après-midi de mardi où nous avons pu écouter Evelyne Charmeux
nous parler de pédagogie (ce qui est assez remarquable) et
participer ensuite à un débat sur le thème : « Quelles libertés
pédagogiques et quelles pratiques du métier ? »
Les interventions furent nombreuses
et l’échange fut très riche, parfois même contradictoire d’où
l’intérêt de ce débat dans le syndicat.
Pour mettre en évidence nos
revendications relatives à l’école populaire, il me semble plus que
nécessaire de débattre entre nous sur le thème de : « Quelle école
populaire voulons-nous ? »
Autre surprise, les séances sur les
votes des résolutions 1, 2, 3 qui ne manquèrent pas de piquant.
Le congrès 2008 s’est terminé sur le
chant de l’internationale comme à l’habitude .
Ce congrès m’aura marqué et son
souvenir laissera des traces.
Vive CGT Educ’Action ! Ah,
j’avais oublié de vous l’écrire, notre syndicat a changé de sigle.
Gilles ROUCHET
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C’était mon dernier
(par Daniel CHEZE)
Le congrès de l’UNSEN- CGT
s’est tenu à St Jean de Monts du 19 au 23 mai 2008. C’etait
Gilles Rouchet notre délégué délibératif pour le Cantal. La
délégation de l’académie de Clermont comptait 11 membres : 6 PLP,
3 certifiés, 2 PE.
Après le discours introductif de
Denis Beaudequin le débat sur le rapport d’activité a
montré la place prise par l’UNSEN et les SDEN dans
l’espace revendicatif à l’Education Nationale, avec toutefois la
nécessité de renforcer notre organisation.
Le congrès a consacré un après-midi
à des questions ayant trait à la pédagogie avec des ateliers animés
par M. Taburet du lycée de la 2ème chance à
Paris et E. Charmeux, pédagogue.
Nous nous sommes également penchés
sur le problème du stress au travail : ses causes ; comment le
déceler…A noter pour traiter de ce sujet, nous avions à la tribune
trois intervenants de qualité, extérieurs à l’Education Nationale :
un de la fédé finances, un de la RATP et un de la BNP. C’est
aussi çà la CGT !!
Autre temps fort ; les discussions
parfois passionnées sur les documents d’orientation et les
amendements. Sur les cinq amendements présentés par le SDEN
Cantal, trois ont été intégrés dans un amendement de synthèse,
deux totalement et un partiellement. Deux ont été rejetés, Gilles en
a défendu un en vain.
Pour l’anecdote c’est la délégation
auvergnate qui a le plus vieilli pendant le congrès car trois de ses
membres y ont fêté leur anniversaire.
Denis Beaudequin
faisant valoir ses droits à la retraite la nouvelle CE a élu la
future « direction » nationale qui sera composées de trois co-
secrétaires : Patrick Désiré, Christophe Godart et Catherine
Perret.
Le congrès a également décidé d’un
changement de sigle. L’UNSEN devient la CGT Educ’action.
C’était le dernier congrès de
l’UNSEN CGT.
C’était le dernier congrès de
Denis.
C’était mon dernier congrès.
Bon vent à la CGT Educ’action.
Place
à la relève !
Daniel CHEZE
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